Requiem de Mozart

Fantaisie Chorale de Beethoven

Avec l’Ensemble Vocal et Instrumental de Solistes VociHARMONIE

Direction Daniel Gàlvez-Vallejo


Paris ville-lumière Vienne l’Impériale

Pour décembre, Vienne l’Impériale arrive à Paris en musique avec deux ambassadeurs de choix, Mozart et Beethoven! 18ème et 19ème siècles réunis dans la splendeur d’œuvres chorales et concertantes.


Coup de projecteur sur ces oeuvres, ou mieux encore allumons les bougies des lustres…

Tout d’abord le 9ème concerto pour piano K, dit « Jeunehomme », un lien fort entre Paris et l’Autriche. Mozart vient tout juste de fêter ses vingt-et-un ans. Il s’est déjà rendu à Paris dans sa toute jeunesse, et prépare son futur voyage vers la capitale française. Une jeune virtuose de 28 ans, Mademoiselle Jeunehomme arrive à Salzburg, ville natale de Wolfgang Amadeus. Il lui dédie cette pièce. C’est un feu d’artifice de liberté, notamment dans le troisième mouvement qui sera interprété parNao Matzda.


Spots pleins feux

Mozart est également très attaché à l’opéra, depuis un an, il n’a pas reçu de commande d’opéra. L’air « Per pieta, non ricertate » pour ténor et orchestre nous dévoile son amour du chant lyrique.


Eclairage électrique

C’est à un nouveau type de lumières que nous convie Beethoven avec sa fantaisie. Plus exactement, sa Fantaisie (avec un F majuscule) pour piano, chœur et orchestre. Les lumières du siècle passé prennent un nouvel éclat avec cette Fantaisie, œuvre unique dans l’histoire de la musique classique! Y brillent déjà les futures étincelles que l’on verra exploser dans la 9ème symphonie, avec l’Ode à la joie chanté par le chœur et les solistes vocaux. Ici, la liberté, la fraternité, l’amour de l’être humain rivalisent de lueurs avec le piano soliste tenu par Benjamin Carré.


Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu

On ne sait si c’est au clair de la lune que Mozart prête sa plume pour écrire le Requiem. Cette messe des morts, le plus célèbre de tous les Requiem, s’est entourée d’ombres quand la flamme qui animait Mozart s’est éteinte. Pourtant que de lumières et d’espoir y sont présents, que de lueurs vacillantes ou de questionnement face à la mort nous sont donnés.
« La mort est non pas l’ennemie, mais au contraire l’amie de l’homme » disait Mozart.
Mozart n’a pu honorer de son vivant cette commande de Requiem. C’est la plume de son élève Süssmayr qui a achevé ce chef d’œuvre suivant les feuillets ébauchés.


Ouvre-moi ta porte pour l’amour de Dieu

L’amour de Dieu est dans le prénom de Mozart: Amadeus, signifie « qui aime Dieu ». Ouvrons lui la porte du Paradis et que la lumière jaillisse « Luceat eis, Domine »
Donnons lui la lumière Dona eis, Domine…


Lumière de face

Les artistes mis en lumières ce soir: cinq solistes vocaux, deux pianistes, un corniste, l’Ensemble Instrumental de Solistes et l’Ensemble Vocal VociHarmonie sont placés sous la baguette lumineuse de Daniel Gàlvez-Vallejo.


Evelyn Vergara, Soprano
Julie Lempernesse, Alto
Édouard Billaud, Ténor
Emanuele Ntolo Ferraro,Ténor
Gautier Joubert, Basse

Nao Matzda, Piano
Benjamin Carré, Piano
Étienne Devigne, Cor

Concert présenté par Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat.

Fugue de l’Hostias, Requiem de Mozart. 1 décembre 2018