Stages et Masterclasses 2022

Direction musicale, Daniel Gàlvez-Vallejo
Cheffe de chant et piano, Nao Matzda

Renseignements et inscription ev@vociharmonie.com

MASTERCLASS MOZARTEUM
Duos, trios et ensembles

Pour solistes amateurs confirmés; 15 participants maximum .

Lieu : PARIS
Samedi 12 février et dimanche 13 février 2022

Concert dimanche 13 février à 17h, Comédie Nation, Paris 75011

Prix de la masterclass 150€

MASTERCLASS PARIS DANS L’OPÉRA
Puccini, Verdi, Saint-Saëns, Offenbach…
Airs, duos, trios et ensembles

Pour solistes amateurs confirmés; 10 participants maximum.

Lieu : PARIS
Samedi 19 mars et dimanche 20 mars 2022

Concert dimanche 20 mars à 17h, Comédie Nation, Paris 75011


Prix de la masterclass 180€

SUOR ANGELICA (Puccini) opéra intégral
Litanies à la Vierge noire (Poulenc)

Stage de chant choral pour soprani et alti confirmées
30 participantes maximum (rôles secondaires à distribuer)

Lieu : HONFLEUR
Stage 11-18 avril 2022
Concert dimanche 17 avril à 20h30. Ensemble instrumental et solistes professionnelles
Église Sainte-Catherine de Honfleur

Prix du stage 280€ (inclus 1 dîner de groupe)

ATHALIE de Félix Mendelssohn

Musique de scène pour la tragédie de Racine

Stage de chant choral pour choristes confirmés
40 participants maximum

Lieu : HONFLEUR
Stage 20-28 août 2022
Concert samedi 27 août à 20h30
Piano et orgue
Église Sainte-Catherine de Honfleur


Prix du stage 320€ (inclus 2 dîners de groupe)

CONCERT de L’AVENT
Laudate Dominum de Caelis (Corrette/Vivaldi)
Cantate de Noël BWV 142 (Bach)
Oratorio de Noël (Saint-Saëns)

Stage de chant choral pour choristes confirmés; 40 participants maximum.

Lieu : PARIS
Stage 19 novembre-11 décembre 2022

(Répétitions certains soirs et jours de WE)
Concert samedi 10 décembre à 20h et dimanche 11 décembre à 16h
Ensemble instrumental et solistes professionnels
Église Notre-Dame des Blancs-Manteaux, Paris 75004


Prix du stage 140€



Direction générale Anne Depaulis

Honfleur 2020

Stage de chant choral lyrique pour choristes amateurs confirmés
du 29 août au 6 septembre 2020

Vieux Bassin Honfleur © 2019 Marianne Meyer

LYRIQUE EN FÊTE
Florilège choral et convivial d’opéra et opérette

Offenbach, Gounod, Rameau, Saint-Saëns, Bizet, Borodine, Pélicant, Verdi …

Concert « prestige » avec solistes, accompagnement
Samedi 5 septembre 20h
Les Greniers à sel, rue de la Ville, Honfleur
Direction Daniel Gàlvez-Vallejo

Stages 2020/21

Musique sacrée

pour amateurs confirmés

Octobre 2020 – Paris

stage annulé

Mozart – Da Ponte

Masterclass pour amateurs confirmés

Mai 2021 – Paris

Viva Verdi!

Masterclass pour amateurs confirmés

Juin 2021 – Paris

Les Contes d’Hoffmann

pour choristes amateurs confirmés

Août 2021 – Honfleur

Dido and Aeneas

pour choristes et solistes amateurs (femmes)

Fin août 2021 – Honfleur

Hélène et les garçons

La Belle Héléne – Paris

par Jean-Marcel Humbert | mar 04 Février 2020

Offenbach et sa Belle Hélène peuvent-ils se satisfaire d’une présentation en concert ? Oui, quand c’est fait avec doigté, comme ce soir, bien qu’il ne s’agisse pas d’une grande production de niveau international. D’abord, les dialogues sont passés à la trappe, y compris les charades et bouts rimés, remplacés par deux récitantes qui dialoguent avec humour pour renseigner les spectateurs qui ne connaîtraient pas l’intrigue. Cela fonctionne plutôt bien, sans trop rompre le rythme de l’action. Ensuite, l’orchestre est réduit à une douzaine d’excellents instrumentistes, c’est-à-dire à peu près un par pupitre, ce qui est toujours infiniment mieux qu’une version pour un ou deux pianos. Enfin, la « troupe » mêle des professionnels confirmés avec de jeunes chanteurs et des amateurs, qui tous se donnent à fond dans une mise en espace astucieuse mêlant l’antique et le contemporain, pour que l’on passe une bonne soirée, ce qui a été le cas.

Marie Saadi, Jeremy Kalvar et Tarek Mohia © Photo Richard Kalvar/VociHARMONIE

On connaît bien Marie Saadi, la plus Parisienne des Canadiennes, qui s’est au fil du temps spécialisée dans Offenbach (on l’a vue en Boulotte, Antonia, Grande Duchesse et Périchole), ce qui ne l’empêche pas de chanter par ailleurs les grands rôles du répertoire lyrique. Son potentiel de sympathie est formidable, et dès qu’elle apparaît, elle met le public dans sa poche. Son Hélène oublie la critique de la société du Second Empire au profit d’une jeune femme libérée d’aujourd’hui, au milieu d’une multitude de garçons, et faisant ce dont elle a envie quand elle en a envie et avec qui elle a envie. Elle joue de son physique avec drôlerie et elle ne chante pas seulement avec sa voix, mais avec tout son corps. La voix est puissante avec des aigus magnifiques assis sur un médium et bas-médium de toute beauté. Côté interprétation, le personnage est surtout excessif en tout, jusque dans l’humour qui explose dans « l’homme à la pomme », grand moment comique. Mais les grands airs que tout le monde attend sont bien là aussi, bref, une interprétation qui compte.

Les seconds rôles sont d’un excellent niveau vocal et scénique, puisque tout se passe sur un petit podium permettant de jouer les scènes, avec des chanteurs-acteurs épatants qui sont aussi, et cela s’entend, des musiciens accomplis. Le Ménélas de Tarek Mohia est ébouriffant de qualité vocale et de drôlerie dans son interprétation, sans pour autant sacrifier une excellente diction. Cédric Le Barbier (Agamemnon) confirme les qualités que l’on avait déjà décelées, notamment dans le rôle de Brissac. Et Léo Muscat (Oreste) présente également de grandes qualités très prometteuses. Autant dire que le malheureux Pâris (Jeremy Kalvar) avait fort à faire au milieu d’un ensemble aussi cohérent, car sa prestation vocale est loin d’égaler son amusante et très accomplie caractérisation du personnage.

Les chœurs, bien équilibrés, ont présenté quelques petits retards à l’allumage, mais les choses se sont arrangées une fois le moteur chaud. Daniel Gàlvez-Vallejo dirige tout son monde avec doigté, bien dans le style d’Offenbach, avec aussi de très jolies nuances et des tempi soutenus.


[Transcription de l’article paru sur forumpera.com le 4 février 20120 ]

PÉAN

Depuis 2015, date de la création de l’Ensemble Vocal VociHARMONIE, pour nos répétitions nous sommes en résidence à la maison de retraite/EPHAD PÉAN, rue de la Santé à Paris, grâce à l’association Culture et Hôpital.

Nous y recevons un accueil très chaleureux et en échange de l’usage des locaux nous donnons très régulièrement des concerts pour la plus grande joie des résidents. 
Parfois tout le choeur s’y produit et, à d’autres occasions, ce sont des petits groupes de choristes qui s’expriment en solo, duo et ensembles au moment de Noël, par exemple, ainsi qu’à d’autres moments de l’année…

Tous nos grands concerts sont donnés une première fois dans cet établissement permettant ainsi aux résidents de suivre notre actualité musicale.

Scènes sacrées d’opéra à Sainte-Catherine

L’ensemble vocal Vociharmonie, accompagné par des choristes venus de toute la France, de Suisse et de Belgique, présente vendredi soir à Sainte-Catherine, un concert sur les scènes sacrées d’opéra. | Ouest-France

Un concert sur les scènes sacrées d’opéra sera présenté par l’ensemble vocal Vociharmonie, accompagné de choristes venus de toute la France.

L’événement

Vendredi soir, huit choristes de l’ensemble vocal VociHarmonie, accompagnés par dix-neuf autres venant de Normandie et d’autres régions de France, mais aussi de Suisse et de Belgique, vont se produire, à l’occasion d’un concert dédié aux scènes sacrées d’opéra.

Ce n’est pas un hasard si les scènes d’église surabondent dans le répertoire d’opéra, explique Anne Depaulis, vice-présidente de cet ensemble vocal, né en 2015. Des ressemblances existent entre le faste du spectacle lyrique et une grande messe chantée du rite catholique. L’action dramatique de certaines des plus belles pages de l’opéra se déroule au sein d’une église ou de tout autre édifice religieux, dans leurs décors naturels.

Sous la direction du chef de chœur Daniel Gàlvez-Vallejo, qui est aussi ténor de l’Opéra de Paris, les choristes, accompagnés au piano par Nao Matzda et à l’orgue par Catherine Gouillard, vont interpréter vingt et un extraits d’opéra parmi lesquels : « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saens, « L’enfant prodigue » de Debussy, « Faust » de Gounod, « Nabucco » de Verdi et la fameuse « Arlésienne » de Bizet.


En résidence à Paris, à la maison de retraite ACPPA Péan, dans le cadre de Culture & Hôpital, VociHarmonie a pour vocation de rendre la musique accessible aux personnes âgées, malades ou handicapées.


Son ambition est de proposer des programmes, faisant la part belle à des œuvres moins jouées du répertoire classique avec une dominante lyrique.


Quant au concert de vendredi soir, il s’imbrique dans un stage de chant choral commencé le 29 juillet à Honfleur et qui se terminera le 5 août. Après cette première honfleuraise, Vociharmonie, ambitionne de créer un festival de chant dès l’année prochaine, dans l’église Sainte-Catherine.


Vendredi 4 août, à 20 h 30, en l’église Sainte-Catherine. Tarif : 10 €. Billetterie sur place ou à l’office de tourisme, quai Lepaulmier.


Transcription de l’article publié le 03/08/2017 dans le journal Ouest France.

Concert “Athalie” au Temple des Batignolles

Le 8 février 2016 par Critiques théâtre et spectacles – Des mots pour vous dire
/ dans CONCERTS, EXPOS/CONCERTS/CINÉMA, Rédigé par Véronique Tran Vinh, Spectacles

Premiers pas réussis pour VociHarmonie

Le 30 janvier 2016 et le 4 février 2016, au Temple des Batignolles, l’ensemble vocal VociHarmonie, fondé et dirigé par Daniel Gàlvez-Vallejo, se produisait sur scène dans un programme entremêlant habilement le mélodrame musical (La Fiancée du timbalier), l’opéra (L’Enfant prodigue) et l’oratorio (Athalie). Qualité de l’interprétation et originalité de la programmation étaient au rendez-vous.

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Le hasard a voulu que le 4 février, je sois placée sur le côté de la scène, « côté coulisses » en quelque sorte. Ce fut l’occasion, pour la novice musicale que je suis, de mieux apprécier les dessous du spectacle et, notamment, la très bonne interprétation des musiciens : Genaro Pereira (piano) et Nao Matzda (orgue et piano).

Si la mauvaise acoustique du lieu a desservi le mélodrame de Victor Hugo (la récitante était quasiment inaudible malgré ses efforts louables), en revanche, elle n’a pas réussi à ébranler l’interprétation pleine d’allant de VociHarmonie. L’enthousiasme des chanteurs, ainsi que celui de leur chef de chœur, était palpable et communicatif. Grâce à eux, j’ai pu découvrir l’oratorio – un genre très codifié et très prisé au XVIIIe siècle, mais quasiment abandonné aujourd’hui.

L’ensemble de trente chanteurs était accompagné par des solistes de talent : Édouard Billaud (ténor), Daniel Gàlvez-Vallejo (baryton), Maria Cristina Villasmil (alto), Catherine Manandaza et Véronique Chevallier (toutes deux sopranos). À souligner, la très belle prestation vocale et scénique de cette dernière – alliant intensité et sobriété – dans L’Enfant prodigue.

Précipitez-vous pour écouter les prochains concerts de ce jeune ensemble qui n’a pas fini de grandir !

Véronique Tran Vinh

Association VociHarmonie,
11 rue Charcot, 92200 Neuilly-sur-Seine.
Contact : Anne Depaulis
ens.vociharmonie@yahoo.com


Programme du 4 février 2016 :
“La Fiancée du timbalier”, de Francis Thomé, texte de Victor Hugo. Récitante : Laura Lascourrèges.
“L’Enfant prodigue”, de Claude Debussy (scène biblique).
“Athalie” (Opus 74), musique de Felix Mendelssohn, textes de Jean Racine en français.

Prochain spectacle :
Les
2 et 8 avril au Temple des Batignolles : Stabat Mater, de Pergolèse.

Transcrition de l’article paru sur DMPVD

Norma officie dans une forêt néo-gothique

Catherine Manandaza (Norma), Léonard Ganvert (direction), Daniel Gàlvez-Vallejo (Pollione) et Julie Lampernesse (Clotilde) © Photo Jean-Marcel Humbert
Catherine Manandaza (Norma), Léonard Ganvert (direction), Daniel Gàlvez-Vallejo (Pollione) et Julie Lampernesse (Clotilde) © Photo Jean-Marcel Humbert

Compositeur
Bellini, Vincenzo

Oeuvre
Norma

Artistes
Ganvert, Léonard
Olivier, Clémence
Joubert, Gautier
Lempernesse, Julie
Gàlvez-Vallejo, Daniel
Manandaza, Catherine

Ville
Paris

Saison
SAISON 2016/2017

Infos sur l’oeuvre 
Opéra en deux actes de Vincenzo Bellini
Livret de Felice Romani d’après la tragédie de Louis-Alexandre Soumet
Créé le 26 décembre 1831 à la Scala de Milan
Version de concert

Norma – Paris

Par Jean-Marcel Humbert | sam 28 Janvier 2017 |

Du chêne sacré du temple d’Irminsul à la cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris, le parcours de cette Norma est judicieux. D’abord parce que, bien que néo-gothique (Jules-Godefroy Astruc, 1893), l’édifice rappelle que Chateaubriand comparait la cathédrale gothique à une forêt pleine de mystère, propre donc à donner à ce prototype de l’opéra romantique un cadre à sa mesure. Ensuite, parce que cette église est réputée pour son acoustique, qui en a fait pendant la seconde moitié du XXe siècle le studio d’enregistrement de prédilection d’Erato.

Le concert de ce soir constitue un lourd challenge, tant la partition présente de difficultés. Pourtant,  malgré nombre d’imperfections, on passe une excellente soirée, du fait de la lisibilité et de la clarté du propos musical. Bien sûr, l’orchestre sous la direction de Léonard Ganvert a connu des problèmes, et quelques pains, ici et là, on fait sourire. Mais il s’agit d’un orchestre de jeunes – voire très jeunes – élèves de conservatoires, alors il faut surtout parler de performance. Les chœurs de VociHarmonie auraient encore à travailler l’articulation, mais ils tiennent leur place avec assurance.

Gautier Joubert (Oroveso), Clémence Olivier (Adalgisa) et Catherine Manandaza (Norma) © Photo Jean-Marcel Humbert
Gautier Joubert (Oroveso), Clémence Olivier (Adalgisa) et Catherine Manandaza (Norma) © Photo Jean-Marcel Humbert

Quant aux solistes, il y a les jeunes et les vétérans. De la première catégorie se dégagent Clémence Olivier, que l’on a jusqu’à présent plus souvent entendue dans Offenbach où elle fait merveille, et qui s’attaque avec aplomb à la version soprano du rôle d’Adalgisa. A l’opposé total des lourdes mezzo, elle apporte au rôle sa frêle silhouette et sa voix fraîche et musicale, qui se marie parfaitement avec celle de Norma, mais est parfois simplement emportée dans le flot de décibels émis par les deux rôles principaux. Il en ressort une personnification sensible et émouvante de la jeune prêtresse, rarement perceptible à ce point sur scène. L’Oroveso de Gautier Joubert, dont c’est la première apparition en tant que soliste, est encore brut de décoffrage, mais quelle belle voix pleine de promesses, à suivre avec intérêt. Les petites interventions de Julie Lempernesse (Clotilde) sont fort bien venues.

Moins de surprises du côté des deux personnages centraux. Daniel Gàlvez-Vallejo campe un Pollione pour une fois digne d’intérêt, avec une grande intelligence du texte et une belle qualité musicale. Sa voix légèrement barytonnante, d’une technique vocale exceptionnelle, le range d’emblée dans les meilleurs titulaires d’un rôle où ont brillé Corelli et Vickers. Catherine Manandaza, enfin, est Norma. Elle en a toutes les interrogations, les scrupules, l’autorité et la véhémence, elle a la voix du rôle, puissante et sans passage, avec de beaux son filés et de très jolies notes piquées dans le duo avec Adalgisa. Mais en même temps, sa technique est imprévisible, et parfois en délicatesse avec la justesse, ce qui ne fait d’ailleurs qu’ajouter à la fragilité d’un personnage souvent interprété d’un bloc, comme un roc. Les voix de tous les interprètes ont de plus l’intérêt de se marier parfaitement entre elles.

[Transcription de l’article paru sur forumpera.com le 3 avril 2016 ]

VociHARMONIE à Paris hors des sentiers battus

Brèves Par Jean-Marcel Humbert | dim 03 Avril 2016


Après le succès d’Athalie de Mendelssohn en début d’année, Daniel Gàlvez-Vallejo et son ensemble vocal VociHARMONIE continuent de nous emmener hors des sentiers battus avec le Stabat Mater de Pergolèse dans son instrumentation d’origine mais avec quatuor vocal de solistes au lieu de l’habituel duo soprano/alto, et la Fantaisie Chorale de Beethoven rarement donnée.

Considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la musique mondiale, le Stabat Mater de Pergolèse est ce soir défendu par quatre solistes (Evelyn Vergara, soprano, Véronique Chevallier, soprano, Edouard Billaud, ténor et Cédric Le Barbier, basse), accompagnés d’un quintette à cordes et continuo avec orgue, et d’un chœur mixte de belle facture placés sous la direction de Daniel Gàlvez-Vallejo. Bien que traitée d’une manière plus romantique que baroque par le chef, l’interprétation rend pleine justice à cet ultime chef-d’œuvre de Pergolèse, et nous a permis de découvrir Evelyn Vergara, une jeune soprano très prometteuse.

La Fantaisie pour piano, chœur et orchestre de Beethoven ne peut que souffrir d’une réduction pour quintette à cordes, malgré la qualité des instrumentistes qui ne pouvaient prétendre atteindre au volume sonore d’une formation plus dense. Genaro Pereira, au piano, a donné une interprétation sensible mais encore un peu superficielle de cette œuvre complexe et difficile.

En complément à ce programme déjà important, sont proposés le concerto n° 7 pour piano, quintette à cordes et continuo de Jean Sébastien Bach (Nao Matzda au piano), l’air de concert  « Ah ! Perfido » de Beethoven (Véronique Chevallier), et le trio de concert « Tremate, empi, tremate » de Beethoven (Véronique Chevallier, Daniel Gàlvez-Vallejo, ténor et Cédric Le Barbier, basse).

Temple des Batignolles, 44 bd des Batignolles 75017 Paris, seconde exécution le 8 avril 2016

[Transcription de l’article paru sur forumopera.com le 3 avril 2016]