Un concert sur les scènes sacrées d’opéra sera présenté par l’ensemble vocal Vociharmonie, accompagné de choristes venus de toute la France.
L’événement
Vendredi soir, huit choristes de l’ensemble vocal VociHarmonie, accompagnés par dix-neuf autres venant de Normandie et d’autres régions de France, mais aussi de Suisse et de Belgique, vont se produire, à l’occasion d’un concert dédié aux scènes sacrées d’opéra.
Ce n’est pas un hasard si les scènes d’église surabondent dans le répertoire d’opéra, explique Anne Depaulis, vice-présidente de cet ensemble vocal, né en 2015. Des ressemblances existent entre le faste du spectacle lyrique et une grande messe chantée du rite catholique. L’action dramatique de certaines des plus belles pages de l’opéra se déroule au sein d’une église ou de tout autre édifice religieux, dans leurs décors naturels.
Sous la direction du chef de chœur Daniel Gàlvez-Vallejo, qui est aussi ténor de l’Opéra de Paris, les choristes, accompagnés au piano par Nao Matzda et à l’orgue par Catherine Gouillard, vont interpréter vingt et un extraits d’opéra parmi lesquels : « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saens, « L’enfant prodigue » de Debussy, « Faust » de Gounod, « Nabucco » de Verdi et la fameuse « Arlésienne » de Bizet.
En résidence à Paris, à la maison de retraite ACPPA Péan, dans le cadre de Culture & Hôpital, VociHarmonie a pour vocation de rendre la musique accessible aux personnes âgées, malades ou handicapées.
Son ambition est de proposer des programmes, faisant la part belle à des œuvres moins jouées du répertoire classique avec une dominante lyrique.
Quant au concert de vendredi soir, il s’imbrique dans un stage de chant choral commencé le 29 juillet à Honfleur et qui se terminera le 5 août. Après cette première honfleuraise, Vociharmonie, ambitionne de créer un festival de chant dès l’année prochaine, dans l’église Sainte-Catherine.
Vendredi 4 août, à 20 h 30, en l’église Sainte-Catherine. Tarif : 10 €. Billetterie sur place ou à l’office de tourisme, quai Lepaulmier.
Transcription de l’article publié le 03/08/2017 dans le journal Ouest France.